la planete des singe 3 examan
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la planete des singe 3 examan
Chapitre VIII (3ème partie), par Mr salman khan.
Texte
« Ces singes, tous ces singes, disait la voix avec une nuance d'inquiétude, depuis quelque temps, il se multiplient sans cesse, alors que leur espèce semblait devoir s'éteindre à une certaine époque. Si cela continue, ils deviendront presque aussi nombreux que nous … Et il n'y a pas que cela. Ils deviennent arrogants. Ils soutiennent notre regard. Nous avons eu tort de les apprivoiser et de laisser une certaine liberté à ceux que nous utilisons comme domestiques. Ce sont ceux-là les plus insolents. L'autre jour, j'ai été bousculée dans la rue par un chimpanzé. Comme je levais la main, il m'a regardée d'un air si menaçant que je n'ai pas osé le battre.« Anna, qui travaille au laboratoire, m'a dit que beaucoup de choses étaient changées, là aussi. Elle n'ose plus pénétrer seule dans les cages. Elle m'a affirmé que, le soir, on y entend comme des chuchotements et même des ricanements. Un des gorilles se moque du patron en imitant un de ses tics. »
La femme fit une pause, poussa plusieurs soupirs angoissés, puis reprit:
« Ça y est! L'un d'eux a réussi à parler. C'est certain; je l'ai lu dans le Journal de la Femme. Il y a sa photographie. C'est un chimpanzé.
- Un chimpanzé, le premier! J'en étais sûr, s'écria Cornélius.
- Il y en a d'autres. Le journal en signale tous les jours de nouveaux. Certains savants considèrent cela comme un grand succès scientifique. Ils ne voient donc pas où cela peut nous mener? Il paraît qu'un de ces chimpanzés a proféré des injures grossières. Le premier usage qu'ils font de la parole, c'est pour protester quand on veut les faire obéir. »
La femme observa encore un silence et reprit d'une voix différente, une voix d'homme assez doctorale.
« Ce qui nous arrive était prévisible. Une paresse cérébrale s'est emparée de nous. Plus de livres; les romans policiers sont même devenus une fatigue intellectuelle trop grande. Plus de jeux; des réussites, à la rigueur. Même le cinéma enfantin ne nous tente plus. Pendant ce temps, les singes méditent en silence. Leur cerveau se développe dans la réflexion solitaire … et ils parlent. Oh ! peu, presque pas à nous, sauf pour quelque refus méprisant aux plus téméraires des hommes qui osent encore leur donner des ordres. Mais la nuit, quand nous ne sommes pas là, ils échangent des impressions et s'instruisent mutuellement. »
Compréhension et langue:
1) Situez le passage.
2) Où se passe la scène?
3) Qui en est le personnage principal?
4) Quel sont les autres personnages ?
5) Des humains retrouvent la mémoire collective et expliquent les changements produits. Quels sont ces changements?
6) Dans quelle condition se trouve la femme qu'on fait parler? Relevez où réside le fantastique qui caractérise cette situation.
7) Nous retrouvons une hypothèse déjà émise par mérou à son retour du site archéologique, laquelle?
Le passage contient des critiques implicites, relevez-en une.
9) L'œuvre de Pierre Boule est construite sur le paradoxe. Justifiez cela en vous basant sur cette scène.
10) En conclusion, où réside l'importance de ce passage?
Etude de texte D’après
Alberte Vandel, formatrice DAAC
TROISIEME PARTIE CHAPITRE X La scène du baiser (p 184-185)
Cela doit être possible. Mais ce n'est pas aux difficultés et aux dangers que je songe en ce moment. Je ne puis me défendre contre la vague de mélancolie qui m'a assailli tout à l'heure, à la pensée de quitter la planète Soror, Zira et mes frères, oui, mes frères humains. Vis-à-vis de ceux-ci, je me fais un peu l'effet d'un déserteur. Pourtant, il faut avant tout sauver mon fils et
Nova. Mais je reviendrai. Oui, plus tard, j'en fais le serment en évoquant les prisonniers des cages, je reviendrai avec d'autres atouts.
Je suis si éperdu que j'ai parlé tout haut.
Cornélius sourit.
« Dans quatre ou cinq ans de votre temps à vous, voyageur, mais dans plus de mille années pour nous autres sédentaires. N'oubliez pas que nous avons aussi découvert la relativité. D'ici là… j'ai discuté du risque avec mes amis chimpanzés et nous avons décidé de le prendre. »
Nous nous séparons, après avoir pris rendez-vous pour le lendemain. Zira sort la première.
Resté un instant seul avec lui, j'en profite pour le remercier avec effusion. Je me demande intérieurement pourquoi il fait tout cela pour moi. Il lit dans ma pensée.
« Remerciez Zira, dit-il. C'est à elle que vous devez la vie. Seul, je ne sais pas si j'aurais pris tant de peine et couru tant de risques. Mais elle ne me pardonnerait jamais d'être complice d'un meurtre… et, d'autre part… »
II hésite. Zira m'attend dans le couloir. Il s'assure qu'elle ne peut entendre et ajoute très vite, à voix basse :
« D'autre part, pour elle comme pour moi, il est préférable que vous disparaissiez de cette planète. »
II a repoussé la porte. Je suis resté seul avec Zira et nous faisons quelques pas dans le couloir.
« Zira ! »
Je me suis arrêté et l'ai prise dans mes bras. Elle est aussi bouleversée que moi. Je vois une larme couler sur son mufle, tandis que nous sommes étroitement enlacés. Ah ! Qu’importe cette horrible enveloppe matérielle ! C'est son âme qui communie avec la mienne. Je ferme les yeux pour ne pas voir ce faciès grotesque que l'émotion enlaidit encore. Je sens son corps difforme trembler contre le mien. Je me force à appuyer ma joue contre sa joue. Nous allons nous embrasser comme deux amants, quand elle a un sursaut instinctif et me repousse avec violence.
Alors que je reste interdit, ne sachant quelle contenance prendre, elle enfouit son museau dans ses longues pattes velues, et cette hideuse guenon me déclare avec désespoir, en éclatant en sanglots.
« Mon chéri, c'est impossible. C'est dommage, mais je ne peux pas, je ne peux pas. Tu es vraiment trop affreux !»
La planète des singes
Pierre Boule
Questions
Quelles sont les relations entre le héros et Zira ?
Dans quel lieu se trouvent –ils ? Sont-ils seuls ?
Ulysse/Taylor est-il un rival possible pour Cornélius ?
Quel personnage repousse l’autre ?
Pourquoi ? Quelle est la signification de ce baiser ?
CHAPITRE XII, (troisième partie) , par Mr salman khan.
Texte
Phyllis et Jinn élevèrent ensemble leur tête penchée sur le manuscrit et se regardèrent un long moment sans prononcer une parole.
« Une belle mystification», dit enfin Jinn, en se forçant un peu pour rire.
Phyllis restait rêveuse. Certains passages de l'histoire l'avaient émue et elle leur trouvait l'accent de la vérité. Elle en fit la remarque à son ami.
« Cela prouve qu'il y a des poètes partout, dans tous les coins du cosmos; et aussi des farceurs.»
Elle réfléchit encore. Cela lui coûtait de se laisser convaincre. Elle s'y résigna cependant avec un soupir.
« Tu as raison, Jinn. Je suis de ton avis. Des hommes raisonnables? Des hommes détenteurs de la sagesse. Des hommes inspirés par l'esprit ? Non, ce n'est pas possible; là, le conteur a passé la mesure. Mais c'est dommage!
- Tout à fait d'accord, dit Jinn. Maintenant, il est temps de rentrer. »
Il largua toute la voile, l'offrant tout entière aux rayonnements conjugués des trois soleils. Puis il commença de manœuvrer des leviers de commande, utilisant ses quatre mains agiles, tandis que Phyllis, ayant chassé un dernier doute en secouant énergiquement ses oreilles velues, sortait son poudrier et, en vue du retour au port, avivait d'un léger nuage rose son admirable mufle de chimpanzé femelle.
Compréhension et langue:
1) Situez le passage.
2) Quels sont les personnages de ce passage?
3) Ce passage appartient auquel des récits?
4) Ce passage représente quelle étape du récit cadre?
5) Où se trouvent les péripéties? Jinn et phyllis en sont-ils les personnages?
6) Quel est le type de ce texte?
7) Ce passage constitue-t-il le dénouement du récit cadre?
relevez quelques arguments qui soutiendraient que l'histoire du manuscrit n'est que belle mystification".
9) À quel chapitre de l'œuvre on découvre l'identité de Jinn et Phyllis?
تحياتي
salman khan
Texte
« Ces singes, tous ces singes, disait la voix avec une nuance d'inquiétude, depuis quelque temps, il se multiplient sans cesse, alors que leur espèce semblait devoir s'éteindre à une certaine époque. Si cela continue, ils deviendront presque aussi nombreux que nous … Et il n'y a pas que cela. Ils deviennent arrogants. Ils soutiennent notre regard. Nous avons eu tort de les apprivoiser et de laisser une certaine liberté à ceux que nous utilisons comme domestiques. Ce sont ceux-là les plus insolents. L'autre jour, j'ai été bousculée dans la rue par un chimpanzé. Comme je levais la main, il m'a regardée d'un air si menaçant que je n'ai pas osé le battre.« Anna, qui travaille au laboratoire, m'a dit que beaucoup de choses étaient changées, là aussi. Elle n'ose plus pénétrer seule dans les cages. Elle m'a affirmé que, le soir, on y entend comme des chuchotements et même des ricanements. Un des gorilles se moque du patron en imitant un de ses tics. »
La femme fit une pause, poussa plusieurs soupirs angoissés, puis reprit:
« Ça y est! L'un d'eux a réussi à parler. C'est certain; je l'ai lu dans le Journal de la Femme. Il y a sa photographie. C'est un chimpanzé.
- Un chimpanzé, le premier! J'en étais sûr, s'écria Cornélius.
- Il y en a d'autres. Le journal en signale tous les jours de nouveaux. Certains savants considèrent cela comme un grand succès scientifique. Ils ne voient donc pas où cela peut nous mener? Il paraît qu'un de ces chimpanzés a proféré des injures grossières. Le premier usage qu'ils font de la parole, c'est pour protester quand on veut les faire obéir. »
La femme observa encore un silence et reprit d'une voix différente, une voix d'homme assez doctorale.
« Ce qui nous arrive était prévisible. Une paresse cérébrale s'est emparée de nous. Plus de livres; les romans policiers sont même devenus une fatigue intellectuelle trop grande. Plus de jeux; des réussites, à la rigueur. Même le cinéma enfantin ne nous tente plus. Pendant ce temps, les singes méditent en silence. Leur cerveau se développe dans la réflexion solitaire … et ils parlent. Oh ! peu, presque pas à nous, sauf pour quelque refus méprisant aux plus téméraires des hommes qui osent encore leur donner des ordres. Mais la nuit, quand nous ne sommes pas là, ils échangent des impressions et s'instruisent mutuellement. »
Compréhension et langue:
1) Situez le passage.
2) Où se passe la scène?
3) Qui en est le personnage principal?
4) Quel sont les autres personnages ?
5) Des humains retrouvent la mémoire collective et expliquent les changements produits. Quels sont ces changements?
6) Dans quelle condition se trouve la femme qu'on fait parler? Relevez où réside le fantastique qui caractérise cette situation.
7) Nous retrouvons une hypothèse déjà émise par mérou à son retour du site archéologique, laquelle?
Le passage contient des critiques implicites, relevez-en une.
9) L'œuvre de Pierre Boule est construite sur le paradoxe. Justifiez cela en vous basant sur cette scène.
10) En conclusion, où réside l'importance de ce passage?
Etude de texte D’après
Alberte Vandel, formatrice DAAC
TROISIEME PARTIE CHAPITRE X La scène du baiser (p 184-185)
Cela doit être possible. Mais ce n'est pas aux difficultés et aux dangers que je songe en ce moment. Je ne puis me défendre contre la vague de mélancolie qui m'a assailli tout à l'heure, à la pensée de quitter la planète Soror, Zira et mes frères, oui, mes frères humains. Vis-à-vis de ceux-ci, je me fais un peu l'effet d'un déserteur. Pourtant, il faut avant tout sauver mon fils et
Nova. Mais je reviendrai. Oui, plus tard, j'en fais le serment en évoquant les prisonniers des cages, je reviendrai avec d'autres atouts.
Je suis si éperdu que j'ai parlé tout haut.
Cornélius sourit.
« Dans quatre ou cinq ans de votre temps à vous, voyageur, mais dans plus de mille années pour nous autres sédentaires. N'oubliez pas que nous avons aussi découvert la relativité. D'ici là… j'ai discuté du risque avec mes amis chimpanzés et nous avons décidé de le prendre. »
Nous nous séparons, après avoir pris rendez-vous pour le lendemain. Zira sort la première.
Resté un instant seul avec lui, j'en profite pour le remercier avec effusion. Je me demande intérieurement pourquoi il fait tout cela pour moi. Il lit dans ma pensée.
« Remerciez Zira, dit-il. C'est à elle que vous devez la vie. Seul, je ne sais pas si j'aurais pris tant de peine et couru tant de risques. Mais elle ne me pardonnerait jamais d'être complice d'un meurtre… et, d'autre part… »
II hésite. Zira m'attend dans le couloir. Il s'assure qu'elle ne peut entendre et ajoute très vite, à voix basse :
« D'autre part, pour elle comme pour moi, il est préférable que vous disparaissiez de cette planète. »
II a repoussé la porte. Je suis resté seul avec Zira et nous faisons quelques pas dans le couloir.
« Zira ! »
Je me suis arrêté et l'ai prise dans mes bras. Elle est aussi bouleversée que moi. Je vois une larme couler sur son mufle, tandis que nous sommes étroitement enlacés. Ah ! Qu’importe cette horrible enveloppe matérielle ! C'est son âme qui communie avec la mienne. Je ferme les yeux pour ne pas voir ce faciès grotesque que l'émotion enlaidit encore. Je sens son corps difforme trembler contre le mien. Je me force à appuyer ma joue contre sa joue. Nous allons nous embrasser comme deux amants, quand elle a un sursaut instinctif et me repousse avec violence.
Alors que je reste interdit, ne sachant quelle contenance prendre, elle enfouit son museau dans ses longues pattes velues, et cette hideuse guenon me déclare avec désespoir, en éclatant en sanglots.
« Mon chéri, c'est impossible. C'est dommage, mais je ne peux pas, je ne peux pas. Tu es vraiment trop affreux !»
La planète des singes
Pierre Boule
Questions
Quelles sont les relations entre le héros et Zira ?
Dans quel lieu se trouvent –ils ? Sont-ils seuls ?
Ulysse/Taylor est-il un rival possible pour Cornélius ?
Quel personnage repousse l’autre ?
Pourquoi ? Quelle est la signification de ce baiser ?
CHAPITRE XII, (troisième partie) , par Mr salman khan.
Texte
Phyllis et Jinn élevèrent ensemble leur tête penchée sur le manuscrit et se regardèrent un long moment sans prononcer une parole.
« Une belle mystification», dit enfin Jinn, en se forçant un peu pour rire.
Phyllis restait rêveuse. Certains passages de l'histoire l'avaient émue et elle leur trouvait l'accent de la vérité. Elle en fit la remarque à son ami.
« Cela prouve qu'il y a des poètes partout, dans tous les coins du cosmos; et aussi des farceurs.»
Elle réfléchit encore. Cela lui coûtait de se laisser convaincre. Elle s'y résigna cependant avec un soupir.
« Tu as raison, Jinn. Je suis de ton avis. Des hommes raisonnables? Des hommes détenteurs de la sagesse. Des hommes inspirés par l'esprit ? Non, ce n'est pas possible; là, le conteur a passé la mesure. Mais c'est dommage!
- Tout à fait d'accord, dit Jinn. Maintenant, il est temps de rentrer. »
Il largua toute la voile, l'offrant tout entière aux rayonnements conjugués des trois soleils. Puis il commença de manœuvrer des leviers de commande, utilisant ses quatre mains agiles, tandis que Phyllis, ayant chassé un dernier doute en secouant énergiquement ses oreilles velues, sortait son poudrier et, en vue du retour au port, avivait d'un léger nuage rose son admirable mufle de chimpanzé femelle.
Compréhension et langue:
1) Situez le passage.
2) Quels sont les personnages de ce passage?
3) Ce passage appartient auquel des récits?
4) Ce passage représente quelle étape du récit cadre?
5) Où se trouvent les péripéties? Jinn et phyllis en sont-ils les personnages?
6) Quel est le type de ce texte?
7) Ce passage constitue-t-il le dénouement du récit cadre?
relevez quelques arguments qui soutiendraient que l'histoire du manuscrit n'est que belle mystification".
9) À quel chapitre de l'œuvre on découvre l'identité de Jinn et Phyllis?
تحياتي
salman khan
salman_khan_zah_igli- الحضور المميز
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عدد الرسائل : 119
تاريخ الميلاد : 15/02/1992
العمر : 32
الدولة : maghribona l3aziiz
المدينة : errachidia igli mellab l9al3a
الدولة :
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chokran akhi ................
tassano- الحضور المميز
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عدد الرسائل : 122
تاريخ الميلاد : 25/11/1987
العمر : 36
الدولة : maroc
المدينة : ourzazate
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