le dernier jour d'un condamné
3 مشترك
صفحة 1 من اصل 1
le dernier jour d'un condamné
Au 19ème siècle, à Paris, les exécutions des condamnés à mort se faisaient publiquement, place de Grève. La place était chaque fois noire de monde. Le peuple de Paris et des environs se déplaçait voir le condamné affronter la mort. Dans la foule se trouvaient de jeunes enfants, des hommes et des femmes de toutes classes sociales attendant l'arrivée de la charrette, des curieux qui lors des préparatifs questionnent le bourreau... Certaines personnes louaient leurs fenêtres qui donnaient sur la place, d'autres invitaient à manger leurs amis à cette occasion. Ces exécutions étaient donc très populaires, on peut même parler de phénomène de société.
Victor Hugo a été, dans son enfance, fortement marqué par la vision d'un homme qu'on mène à l'échafaud. Depuis, assister à une exécution lui est insoutenable. Un jour, alors qu'il se promenait dans Paris, il aperçu un bourreau qui préparait sa guillotine, il répétait. La première pensée qui lui traversa l'esprit fût pour le pauvre homme qui au moment même ou le bourreau graisse la rainure de la guillotine, se débat dans sa cellule et se tourmente. Le lendemain, il se mit à écrire « Le dernier jour d'un condamné », qu'il termina en trois semaines ! Par ce manifeste, Victor Hugo s'insurge contre la peine de mort, il démontre dans ce livre qu'il est un artiste engagé et militant.
Le dernier jour d'un condamné est le journal intime d'un condamné à mort, anonyme, qui nous fait partager les derniers jours de sa vie, ses pensées à l'approche du jour fatidique, ses dernières pensées au moment de monter sur l'échafaud... Il retrace sa condamnation, sa vie dans le milieu carcéral mais surtout, il évoque la mort, son état d'esprit face à cette mort programmée.
Le condamné est anonyme, on ne connaît ni son nom, âge ou crime. On sait qu'il est marié et père d'une fillette de 3 ans, Marie. On suppose qu'il est jeune, trop jeune pour mourir. Les feuillets de son journal racontant sa vie ont été perdus, on ne sait donc rien de lui.
Le détenu nous fait part de son désespoir, de son désarroi face à la mort. Il implore qu'on lui laisse la vie sauve, il refuse de mourir. Il préfère souffrir, même être forçat, que de passer sous le couteau de la guillotine qui est pour lui effrayant tant par la machine elle-même que par son nom, car elle représente sa propre mort. Puis, il finit par se résigner, il commence à accepter sa mort, à l'affronter. La peur de la guillotine a disparu mais, il se questionne sur son destin dans l'au-delà et l'imagine de diverses façons. Il parle d'un retour place de Grève, sous forme de spectre, pense au paradis comme étant un endroit de lumière, à l'enfer... Il imagine que, après sa mort, son esprit errera dans un de ces endroits pour l'éternité.
Le roman est écrit à la première personne, l'auteur a recours à la focalisation interne, procédé littéraire qui permet de se mettre plus facilement dans la peau du personnage. Cette méthode fait passer plus aisément les émotions et les pensées les plus profondes du condamné et les transmet directement au lecteur.
Victor Hugo ne mentionne pas le crime commit par le condamné afin de faire passer le message suivant au lecteur : qui que ce soit, quoi qu'il ait fait, il ne mérite pas de mourir ainsi, c'est un être humain à part entière. Le forçat, quant à lui, reste dans l'anonymat afin qu'on le reconnaisse comme un parmi tant d'autre, qu'on ne parle pas d'un condamné en particulier mais de tous
On se plonge vraiment dans ce livre, on se met aisément dans la peau du personnage, partageons ses pensées, ses angoisses et vivons avec lui sa sentence. En plus d'être captivant, il est écrit de façon simple et claire. Il est donc très accessible et vous l'aurez dévoré en un rien de temps car une fois commencé on ne veut plus s'arrêter !
مع تحياتي
Victor Hugo a été, dans son enfance, fortement marqué par la vision d'un homme qu'on mène à l'échafaud. Depuis, assister à une exécution lui est insoutenable. Un jour, alors qu'il se promenait dans Paris, il aperçu un bourreau qui préparait sa guillotine, il répétait. La première pensée qui lui traversa l'esprit fût pour le pauvre homme qui au moment même ou le bourreau graisse la rainure de la guillotine, se débat dans sa cellule et se tourmente. Le lendemain, il se mit à écrire « Le dernier jour d'un condamné », qu'il termina en trois semaines ! Par ce manifeste, Victor Hugo s'insurge contre la peine de mort, il démontre dans ce livre qu'il est un artiste engagé et militant.
Le dernier jour d'un condamné est le journal intime d'un condamné à mort, anonyme, qui nous fait partager les derniers jours de sa vie, ses pensées à l'approche du jour fatidique, ses dernières pensées au moment de monter sur l'échafaud... Il retrace sa condamnation, sa vie dans le milieu carcéral mais surtout, il évoque la mort, son état d'esprit face à cette mort programmée.
Le condamné est anonyme, on ne connaît ni son nom, âge ou crime. On sait qu'il est marié et père d'une fillette de 3 ans, Marie. On suppose qu'il est jeune, trop jeune pour mourir. Les feuillets de son journal racontant sa vie ont été perdus, on ne sait donc rien de lui.
Le détenu nous fait part de son désespoir, de son désarroi face à la mort. Il implore qu'on lui laisse la vie sauve, il refuse de mourir. Il préfère souffrir, même être forçat, que de passer sous le couteau de la guillotine qui est pour lui effrayant tant par la machine elle-même que par son nom, car elle représente sa propre mort. Puis, il finit par se résigner, il commence à accepter sa mort, à l'affronter. La peur de la guillotine a disparu mais, il se questionne sur son destin dans l'au-delà et l'imagine de diverses façons. Il parle d'un retour place de Grève, sous forme de spectre, pense au paradis comme étant un endroit de lumière, à l'enfer... Il imagine que, après sa mort, son esprit errera dans un de ces endroits pour l'éternité.
Le roman est écrit à la première personne, l'auteur a recours à la focalisation interne, procédé littéraire qui permet de se mettre plus facilement dans la peau du personnage. Cette méthode fait passer plus aisément les émotions et les pensées les plus profondes du condamné et les transmet directement au lecteur.
Victor Hugo ne mentionne pas le crime commit par le condamné afin de faire passer le message suivant au lecteur : qui que ce soit, quoi qu'il ait fait, il ne mérite pas de mourir ainsi, c'est un être humain à part entière. Le forçat, quant à lui, reste dans l'anonymat afin qu'on le reconnaisse comme un parmi tant d'autre, qu'on ne parle pas d'un condamné en particulier mais de tous
On se plonge vraiment dans ce livre, on se met aisément dans la peau du personnage, partageons ses pensées, ses angoisses et vivons avec lui sa sentence. En plus d'être captivant, il est écrit de façon simple et claire. Il est donc très accessible et vous l'aurez dévoré en un rien de temps car une fois commencé on ne veut plus s'arrêter !
مع تحياتي
أسيرة الصمت- نجمة المنتدى
-
عدد الرسائل : 775
تاريخ الميلاد : 21/07/1991
العمر : 33
الدولة : maroc
المدينة : ouarzazate
الأوسمة :
قطرة ندى- عضوة إدارية
-
عدد الرسائل : 1349
الدولة : maroc
رقم عضويه : 280
الأوسمة :
الدولة :
احترام قوانين المنتدى :
رد: le dernier jour d'un condamné
merciiiiiiiiiiiiiiiiiii bien
nbarc- محـمــد إدريـســـي
-
عدد الرسائل : 3407
تاريخ الميلاد : 18/02/1988
العمر : 36
الدولة : maroc
المهنة : مساعد صيدلي
المدينة : قلعة مكونة
الهاتف : 0651184573
0634670825
رقم عضويه : 1
الأوسمة :
احترام قوانين المنتدى :
صفحة 1 من اصل 1
صلاحيات هذا المنتدى:
لاتستطيع الرد على المواضيع في هذا المنتدى